BÂTIR ENSEMBLE

Le projet Bâtir ensemble : pour des infrastructures inclusives des personnes LGBTQIA2+ vise à produire un guide de meilleures pratiques pour accompagner les concepteurs, les commanditaires, les employeurs et les superviseurs de projets d’aménagement (urbanisme, architecture, construction, design) dans l’évolution de leurs pratiques en matière d’inclusion des personnes LGBTQIA2+.

Recherche (été 2023)

État des lieux sur l’inclusion et l’exclusion des personnes LGBTQIA2+ (Two-Spirit, lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans, queers, intersexes, asexuelles et autres) en lien avec les infrastructures et les espaces publics et partagés.

 

Guide (automne 2023)

Production du guide de meilleures pratiques grâce à la concertation d’un comité consultatif composé de professionnel·les des milieux visés, de partenaires communautaires, d’allié·es universitaires et de personnes concernées.

 

Synthèse (hiver 2024)

Production de fiches-synthèses à l’attention de la population générale afin de la sensibiliser à l’importance de créer des espaces inclusifs et de l’outiller pour reconnaitre ce qui fait un espace inclusif, en prenant en compte la diversité des communautés LGBTQIA2+.

 

Diffusion (printemps 2024)

Promotion du guide et des fiches synthèses dans les milieux concernés.

Contexte

Des stéréotypes de sexe et de genre entrent en jeu dans la construction et l’aménagement d’espaces publics ou partagés. Lorsque l’environnement bâti est inadéquat, de nombreuses personnes LGBTQIA2+ et leurs familles évitent de fréquenter des lieux publics ou partagés, qu’il s’agisse de leur milieu de travail, de leur école, ou encore de services publics.

Selon le Rapport sur la consultation des communautés LGBTQ+ à Montréal (INM 2020), 82% des personnes LGBTQ+ interrogées ne se sentent pas toujours en sécurité dans l’espace public. Le sentiment d’insécurité nuit à la participation sociale. Les risques d’incidents transphobes et homophobes sont plus grands dans des espaces non inclusifs.

La société québécoise s’ouvre davantage aux diversités sexuelles et de genre et pérennise cette ouverture dans ses textes de loi. Il faut refléter ces évolutions dans nos manières de bâtir nos milieux de vie, de travail et d’étude.

Si les Codes internationaux du bâtiment et de la plomberie autorisent à présent les infrastructures sans distinction de genre, à l’instar des toilettes individuelles non genrées (IPC 2021, section 403.1.2) et des toilettes publiques mixtes à plusieurs cabines individuelles (IPC 2021, section 403.2 et IBC 2021, section 2902.2), de telles mesures ne garantissent pas l’amélioration globale du rapport que les personnes LGBTQIA2+ entretiennent avec les espaces publics et partagés. Cette amélioration repose tout d’abord sur une meilleure compréhension des réalités LGBTQIA2+, qui sont très diversifiées.

Les décisionnaires et les professionnel·les manquent de ressources pour comprendre les réalités LGBTQIA2+ et bien répondre aux besoins. Le manque de recommandations concrètes, informées par les réalités LGBTQIA2+ et adaptées aux normes en vigueur au Québec, a pour conséquence la mise en place de pratiques non uniformes et parfois contreproductives.

En privilégiant la concertation d’expertises professionnelles, universitaires et communautaires, nous pouvons penser des pratiques réellement inclusives des personnes LGBTQIA2+. Il s’agit non seulement d’un enjeu d’équité, mais aussi d’un enjeu d’accessibilité, de santé et sécurité au travail, et d’accueil de la diversité des familles.

Des stéréotypes de sexe et de genre entrent en jeu dans la construction et l’aménagement d’espaces publics ou partagés. Lorsque l’environnement bâti est inadéquat, de nombreuses personnes LGBTQIA2+ et leurs familles évitent de fréquenter des lieux publics ou partagés, qu’il s’agisse de leur milieu de travail, de leur école, ou encore de services publics.

Selon le Rapport sur la consultation des communautés LGBTQ+ à Montréal (INM 2020), 82% des personnes LGBTQ+ interrogées ne se sentent pas toujours en sécurité dans l’espace public. Le sentiment d’insécurité nuit à la participation sociale. Les risques d’incidents transphobes et homophobes sont plus grands dans des espaces non inclusifs.

La société québécoise s’ouvre davantage aux diversités sexuelles et de genre et pérennise cette ouverture dans ses textes de loi. Il faut refléter ces évolutions dans nos manières de bâtir nos milieux de vie, de travail et d’étude.

Si les Codes internationaux du bâtiment et de la plomberie autorisent à présent les infrastructures sans distinction de genre, à l’instar des toilettes individuelles non genrées (IPC 2021, section 403.1.2) et des toilettes publiques mixtes à plusieurs cabines individuelles (IPC 2021, section 403.2 et IBC 2021, section 2902.2), de telles mesures ne garantissent pas l’amélioration globale du rapport que les personnes LGBTQIA2+ entretiennent avec les espaces publics et partagés. Cette amélioration repose tout d’abord sur une meilleure compréhension des réalités LGBTQIA2+, qui sont très diversifiées.

Les décisionnaires et les professionnel·les manquent de ressources pour comprendre les réalités LGBTQIA2+ et bien répondre aux besoins. Le manque de recommandations concrètes, informées par les réalités LGBTQIA2+ et adaptées aux normes en vigueur au Québec, a pour conséquence la mise en place de pratiques non uniformes et parfois contreproductives.

En privilégiant la concertation d’expertises professionnelles, universitaires et communautaires, nous pouvons penser des pratiques réellement inclusives des personnes LGBTQIA2+.

Il s’agit non seulement d’un enjeu d’équité, mais aussi d’un enjeu d’accessibilité, de santé et sécurité au travail, et d’accueil de la diversité des familles.

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