Formation Labyrinthes
À propos de la leçon
Au niveau de la personne (aussi appelé ontosystème), nous employons des stratégies d’intervention qui touchent directement l’individu. Cela inclut : la personnalité, l’histoire de vie, les stratégies d’adaptation, les problèmes de santé physique et mentale, les caractéristiques socio-démographiques, etc. Voici quelques exemples en situation d’intervention auprès des survivantEs LGBTQ+ et Two-Spirit. 
La personne

Assurer un accueil bienveillant Dévoiler

une violence sexuelle n’est pas chose facile ni plaisante. Assouplir les contraintes temporelles (prendre tout le temps qu’il faut), faire preuve d’écoute ainsi que s’assurer que la personne se sente cruE peuvent faire beaucoup de chemin dans le processus d’intervention.

Utiliser un langage inclusif

Qu’est-ce qu’un langage inclusif? Pour bien répondre à cette question, nous vous invitons à consulter la ressource désirée dans la liste fournie à la fin de cette formation. Demander quel(s) pronom(s) la personne utilise, ainsi que remarquer comment la personne se genre dans son discours et s’exprime en général, est un début.

 

Assurer un rapport de pouvoir plus égalitaire
 
« C’est comme ça que les choses se passent, c’est la vérité un point c’est tout.» Lorsqu’on impose une réalité à quelqu’unE, il y a une position implicite de supériorité, une présomption que « j’ai raison et tu as tort ». Cette position de supériorité a de fortes chances d’entraîner une réaction défensive chez l’interlocuteurice. Cette position d’expertE face à la personne relève d’un contexte historique colonial et oppressant ; elle ne fait qu’accentuer les problèmes existants. Tendre vers un rapport égalitaire facilite l’établissement du lien de confiance, et donc le processus d’intervention. Prendre en compte l’autodétermination de la personne peut aider à tendre vers un rapport plus égalitaire. 

Inclure la personne dans le processus
 
En s’éloignant d’une position d’expertE et en se rapprochant d’une position plus égalitaire, l’opinion et les choix de la personne deviennent de plus en plus centraux, importants. En d’autres mots, on commence à prendre en compte l’autodétermination de la personne. Par exemple, on peut inclure la personne dans les prises de décision quant à comment iel souhaite qu’on l’introduise au groupe d’intervention préexistant, ou alors quant aux mises à jour du processus judiciaire en cours. Cette technique est d’autant plus pertinente lorsque nous sommes moins à l’aise ou que nous ne connaissons pas les réponses aux questions posées.