Formation Labyrinthes
À propos de la leçon

Le risque de vivre de la violence sexuelle est  plus élevé parmi les personnes LGBTQ+ allochtones  que parmi les personnes hétérosexuelles allochtones.

La revue de la littérature mentionne que les membres des communautés LGBTQ+ allochtones ont un taux de victimisation six fois plus élevé que pour les personnes hétérosexuelles et cisgenres allochtones. D’ailleurs, les personnes trans racisées sont le groupe dont le taux de victimisation est le plus haut de toute la communauté LGBTQ+ allochtone au Canada.

Le risque de vivre de la violence sexuelle est  plus élevé parmi les communautés autochtones  que parmi les personnes allochtones.

Au Canada, on recense un taux de violences sexuelles trois fois plus élevé pour les femmes autochtones (Premières Nations, Inuit et Métis) que pour les femmes allochtones.

Parmi les communautés autochtones, le risque de vivre de la violence sexuelle est  plus élevé parmi les personnes Two-Spirit .

Selon une étude menée dans le contexte des États-Unis en 2014, les femmes Two-Spirit ont un taux d’agressions sexuelles plus élevé que les femmes autochtones hétérosexuelles de près de 50%, et plus élevé que les femmes blanches lesbiennes de 15%. 

Conclusion
L’idée derrière la présentation de ces statistiques n’est pas de mettre en compétition les groupes sociaux marginalisés, mais bien de mettre en relief le fait que les trois communautés mentionnées sont surreprésentées dans les statistiques, et donc sont plus à risque d’être victimes de violence sexuelle que les personnes blanches et les personnes hétérosexuelles.
Si les communautés des Premiers peuples,celles Two-Spirit et celles LGBTQ+ sont plus à risque de vivrede la violence sexuelle, pourquoi fréquentent-elles peu les services?